Quel genre de raison pourrait justifier la violation d’un principe moral comme la fidélité ?
Il doit nécessairement s’agir d’un principe plus important, qui l’emporte sur le premier.
Les principes qui nous invitent à ne pas mentir, à ne pas rompre nos promesses ou à ne pas blesser les gens nous incitent à tenir compte des sentiments ou des intérêts d’autrui. Et ces principes sont généralement considérés comme plus importants que le simple intérêt personnel.
En général oui, mais il ne faut pas en oublier pour autant certaines réflexions opposées.
Si l’on y pense, il existe bien certains principes moraux disons, acceptables pour certains.
Ces principes sont centrés sur soi, le plus essentiel de ces principes étant celui de l’auto-préservation.
Aussi important que soit le souci des autres, nous avons également la responsabilité de prendre soin de nous-mêmes, tant sur le plan physique qu’émotionnel. Si une personne est dans une relation nocive, qu’elle ne peut pas se séparer pour une raison quelconque (financière, peut-être, ou concernant les enfants), et qu’elle pense qu’une liaison l’aiderait à supporter la situation ou peut-être à en sortir, il serait difficile de rejeter d’emblée une liaison alternative. Dans ce cas, rester fidèle à son partenaire a un coût moral plus élevé que pour soi-même.
Il n’est pas contradictoire de dire que l’adultère est mauvais en général, mais qu’il peut y avoir des circonstances extraordinaires qui le justifient.
Il y a beaucoup de contrastes entre « rien n’est permis » et « tout est permis ». Et un jugement sain doit tracer les lignes entre les deux.