• Tout le monde n’a pas la chance de tout de suite trouver le grand amour.
• Tous les couples ne sont pas heureux. Déceptions, doutes, contraintes, compromis, disputes, insatisfactions sentimentales ou physiques … Vivre en harmonie avec son conjoint / sa conjointe est un enjeu permanent …
• Certaines personnes se sont mariées trop jeunes et conservent l’envie de vivre de nouvelles expériences.
• Qu’on le veuille ou non, il faut bien reconnaître que l’infidélité concerne une part importante des couples. Selon plusieurs sondages, près d’un tiers des couples mariés interrogés auraient déjà trompé leur partenaire.
• L’image du couple obéit à de nombreux critères : culturels, physiologiques, biologiques, sociétaux … Dans la religion judéo-chrétienne, l’image du couple est basée sur un engagement irrévocable, un rite institutionnalisé : le mariage. La séparation, l’infidélité est considérée comme un acte immoral, contre nature. Or cette approche ne laisse aucune place à l’échec (notamment à pour les femmes qui couraient souvent beaucoup plus de risques que les hommes). Dans ce contexte, le couple donc tout faire pour surmonter les épreuves, coûte que coûte. Mais cette conception normative du couple est aussi (souvent) considérée comme une prison affective, un espace clos, loin de ses envies initiales de chacun(e).
• La société actuelle renvoie l’image d’une réussite basée sur la réussite sociale, économique, amoureuse … mais aussi sexuelle …
• Un petit écart extraconjugal vaut parfois mieux qu’une grande frustration. Et le fait de réaliser que l’on est finalement bien avec son partenaire actuel peut nous satisfaire dans l’idée de continuer à construire un projet de couple.
• Nous pouvons témoigner de certains messages d’hommes ou de femmes qui considèrent réellement que le fait de vivre de nouvelles expériences insolites / impossibles en couple ne remet pas du tout en cause les sentiments que ces personnes éprouvent envers leur partenaire.
• De nombreux couples décident de pratiquer une visions libertine et de faire une distinction entre les sentiments affectifs d’une part et les envies sexuelles / charnelles / physiques d’autre part.
• Nous sommes tous humains … Nous avons tous des moments de faiblesse …
• Il est possible de tomber amoureux de quelqu’un d’autre – la vie des grands personnages historiques, la littérature, le cinéma ou les chroniques médiatiques regorgent d’exemples à ce sujet.
• Tromper son partenaire ne veut pas dire que l’on a plus du tout certains sentiments forts.
• L’infidélité n’est pas toujours calculée. Il est possible de tromper son partenaire lors d’une soirée impromptue et qui se déroule sous les meilleurs auspices (si l’on puit dire).
• Est-il préférable de prôner une vision où chaque histoire amoureuse suivrait un chemin idéal / parfait / sans accrocs ?
• Les gens veulent toujours montrer le meilleur d’eux même, une image de perfection. Mais cette posture vaut-elle mieux qu’une approche basée sur l’acceptation de ses défauts et de ceux des autres ?

Bref, vous l’aurez compris, ‘la liste est longue’.

Il existe une multitude de raisons pour trouver des excuses à l’infidélité. Nous souhaitons donc – une fois de plus – plaider pour une approche pédagogique et dédramatisée de l’infidélité plutôt que de militer pour une approche purement restrictive / moraliste / punitive de ce genre de comportement.

• Quitter son partenaire n’est pas toujours une décision simple à prendre.
• Tromper son partenaire ne veut pas dire que l’on a plus du tout des sentiments forts.

• L’idée selon laquelle certains sites puissent inciter à l’infidélité puisse paraitre choquante.
• Certaines campagnes de communication semblent aller trop loin.

Dans le même temps :

• Est-il pire de faire la promotion de sites qui apportent une vision plus libérée / décomplexée de la sexualité du couple ou bien est-il pire de vendre des armes à un autre gouvernement ?
• Les campagnes publicitaires concernées sont-elles plus choquantes que l’image d’une sexualité qui s’affiche dans les négoces de presse (vous savez, tout en haut des étagères, au dessus des journaux économiques ou des journaux de décoration), à la télé (vous avez peut-être déjà entendu parler de la « mode du porno » ou de l’émission « Le journal du hard » sur la chaîne française Canal+™).
• Les sites extraconjugaux ne font que répondre à une demande qui existe bel et bien.
• Si les sites de rencontres adultères n’existaient pas, les potentiel(le)s candidat(e)s à l’infidélité utiliseraient sans doute les sites de rencontre classiques / généralistes / pour célibataires. Or cette hypothèse n’est pas forcément « meilleure » que celle qui consiste à accepter l’existence de services extraconjugaux.