De tout temps, la sexualité a toujours constitué l’un des moteurs guidant l’être humain dans ses projets, dans ses idéaux de vie, dans sa relation et son comportement vis-à-vis de ses congénères. La sexualité humaine, à l’instar de la plupart des espèces vivantes sur Terre, demeure encore essentiellement caractérisée par l’hétérosexualité, à savoir une relation entre un homme et une femme. Par ailleurs, si les hommes et les femmes sont aujourd’hui pour la plupart monogames, il n’en demeure pas moins que cette forme de sexualité suscite débats et controverses car la question se pose notamment de savoir si la monogamie est bénéfique, voire compatible pour les couples. Mais encore faudrait-il distinguer selon que le couple soit hétérosexuel ou homosexuel, et voir si cela donne lieu à des réponses différentes. D’autre part, la question de la monogamie est aujourd’hui au cœur des débats portant sur la « santé » du couple car il y a lieu de relever que l’infidélité est chose courante, tant chez les hommes que chez le beau sexe.
Voici tout ce qu’il faut savoir sur la monogamie et son éventuelle compatibilité avec l’idée que l’on se fait du couple.
La monogamie, c’est quoi ?
Dans le sens courant, la monogamie représente pour beaucoup l’idée d’un couple fidèle. Dans cette représentation de l’esprit, la fidélité est perçue comme un élément subjectif permettant de garder le couple dans une forme de bulle protectrice. Cette bulle serait le résultat de l’amour, ou du moins d’un sentiment affectif permettant à chacun des deux sujets du couple de maintenir leur sphère hors d’atteinte d’autres sujets sexuellement actifs. Autrement dit, la représentation classique de la monogamie suppose une vision qui fait reposer l’exclusivité du couple sur la notion d’amour, de sentiments. Cette vision assez simpliste, quoique partiellement juste, est cependant incomplète.
La monogamie chez l’être humain répond avant toute chose à un construit social, juridique et culturel, bien que le sentiment d’amour ne soit évidemment pas hors de cause dans l’explication de ce phénomène. Il y a lieu cependant de reconnaître que ce sentiment subjectif est loin d’expliquer les bases sociologiques, culturelles et juridiques que l’on observe aujourd’hui dans les sociétés modernes, telles qu’en Europe et dans les pays dits « développés ». Juridiquement, la monogamie est en effet le fait de se voir autorisé(e) par une législation donnée, à n’épouser qu’un seul conjoint, qui sera reconnu aux yeux de la loi comme étant l’époux à qui des droits seront reconnus. Les deux conjoints seront ainsi le noyau de la famille, et le socle d’une certaine vision de la société. Du point de vue juridique, la monogamie correspondrait ainsi à la légitimation d’une union légale entre deux personnes exclusivement. En France par exemple, cette union légale peut être célébrée entre deux personnes de même sexe, ce qui n’est pas nécessairement le cas dans d’autres pays où la monogamie n’est conçue pour l’heure que comme une union légale et exclusive entre deux personnes de sexe différent, autrement dit entre un homme et une femme. La vision juridique de la monogamie découle de ce fait directement de la culture, de l’évolution des mœurs, et des acquis sociaux au sein d’une société donnée. Chez les animaux cependant, la monogamie accueille une définition légèrement nuancée du fait de l’absence a priori de critère juridique, tel que c’est le cas de l’union légale (ou mariage) chez les hommes et les femmes. Pour les animaux, le fait d’être monogame signifie n’avoir qu’un seul partenaire, sexuel en l’occurrence. Il y a lieu toutefois de distinguer selon les animaux, les partenaires dits « sociaux » des partenaires purement « sexuels », mais encore les partenaires à vie, les partenaires saisonniers … Quoi qu’il en soit, l’étude du comportement animal démontre que le critère de la monogamie repose plus sur une donnée matérielle (et non juridique) : le choix d’un partenaire en fonction de considérations d’ordre sexuel, génétique, voire même social. Aussi bien chez les êtres humains que chez les animaux, il apparaît ainsi que de l’union monogame de deux êtres vivants peuvent ressortir des causes sociales, découlant directement de la socialisation et donc des nécessités de la vie en société. C’est ainsi que dans nos sociétés modernes, la monogamie est immédiatement associée à des idées voisines telles que la fidélité.
Monogamie et notions voisines
Si la fidélité est souvent associée à l’idée de monogamie, c’est essentiellement pour des raisons sociologiques. La fidélité se définit tout d’abord de deux manières sensiblement différentes, selon que l’on adopte une approche juridique ou une approche en termes sociologiques. Selon l’approche juridique, la fidélité est le fait de ne pas commettre d’adultère et donc de ne pas avoir de relations sexuelles de quelque nature que ce soit avec une autre personne, durant son union légale (le mariage). Si l’on considère l’approche sociologique, la fidélité serait plutôt liée à un sentiment tendant à la constance dans la relation entretenue avec un partenaire. Ce qui tendrait à ramener au critère subjectif du couple, à savoir l’amour, le sentiment affectif. Pour l’approche sociologique en effet, le sentiment d’amour qui lie deux personnes fait naître de soi une exclusivité affective et par conséquent sexuelle, et qui découle plus d’une confiance partagée que d’une véritable contrainte et encore moins d’une obligation légale. Néanmoins, la fidélité est une notion qui doit être distinguée de la monogamie pour la raison suivante : dans les pays dans lesquels la polygamie est autorisée, notamment dans certains pays de la péninsule arabique, les hommes se doivent d’être fidèles vis-à-vis de leurs épouses ou compagnes, quand bien même celles-ci seraient nombreuses. Dans l’Islam, la loi coranique impose en effet aux époux ayant de multiples épouses d’être fidèles à celles-ci, dans le sens où ils leur doivent respect, amour, bienveillance et fidélité sexuelle. Hors contexte spécifique, l’époux polygame doit s’abstenir de rechercher des relations sexuelles en dehors de ses épouses. Cet exemple d’une culture différente prouve et démontre qu’il peut y avoir fidélité, aussi bien au sens juridique (absence d’adultère) que sociologique (existence de sentiment affectif) du terme, au sein d’une union polygame. A l’inverse de cette démarche consistant à vouloir rapprocher monogamie et fidélité, il est une autre démarche qui consiste à opposer la monogamie à des notions qui lui semblent a priori opposées, telles que la polygamie et l’infidélité.
La monogamie et ses contraires
A la monogamie est aujourd’hui souvent opposé le terme d’infidélité. Celle-ci renvoie cependant à des idées qui ne reflètent pas exactement le contraire de la monogamie. L’infidélité est en effet au sens strict du terme, le fait d’avoir des relations sexuelles avec une personne autre que le conjoint ou que le partenaire habituel. Dans un sens plus large, l’infidélité exprime l’idée d’une inconstance affective. Dans l’une ou l’autre de ces définitions, l’élément commun à toutes formes d’infidélité est l’absence d’exclusivité (sexuelle ou affective, ou les deux) et bien souvent, le fait d’avoir des aventures affectives ou sexuelles à l’insu du partenaire ou du conjoint. Cependant, il apparaît que le phénomène de l’infidélité n’est pas le travers de la monogamie ni son contraire. En effet, l’infidélité peut se rencontrer également chez les personnes polygames dans les pays où cela est permis. L’infidélité se rencontre également chez des couples de même sexe. Autant dire que l’infidélité n’est donc a priori pas le fait d’avoir plus d’un (1) partenaire affectif ou sexuel, mais correspond plutôt à l’inconstance liée à un manque de symbiose, de complicité et de confiance entre partenaires, quel que soit le nombre de ces derniers, qu’ils soient monogames ou polygames. Si l’infidélité peut se rencontrer aussi bien chez les couples monogames que chez les personnes polygames, c’est donc plutôt cette dernière pratique qui représente l’inverse de la monogamie. La polygamie s’entend en effet d’une union entre des personnes dont le nombre est au moins supérieur à deux. Ce terme est d’un sens plus restrictif que la monogamie, car la polygamie s’entend strictement au sens juridique du terme : elle désigne une union légale entre plusieurs conjoints, dont soit l’homme dispose de plusieurs femmes, ou dont soit la femme dispose de plusieurs conjoints, situation qui est au demeurant nettement plus rare que le premier cas. Lorsque c’est donc l’homme qui pratique la polygamie, on parle de polygynie. Lorsque c’est la femme qui dispose de plusieurs conjoints de sexe masculin, l’on parle de polyandrie.
Mais la question qui se pose est de savoir si finalement la monogamie, qui est tout de même le modèle conjugal dominant dans les sociétés occidentales, est une pratique qui est en accordance avec la nature ou si celle-ci est contre-nature, ou encore s’il s’agit simplement d’un phénomène de socialisation qui n’aurait rien de naturel dans ses fondements.
La monogamie et dame nature : symbiose, cohabitation ou pratique contre-nature ?
Si d’après les études diligentées à ce sujet, plus de 90% des oiseaux sont monogames, en revanche chez les animaux mammifères, le chiffre de la monogamie ne dépasse guère les 5%. C’est le cas des loups et des chauves-souris qui sont monogames, ainsi que le confirme l’étude faite par Dieter Lucas et Clutton-Brock, des chercheurs de l’université de Cambridge. Dans la catégorie des primates toutes espèces confondues, le chiffre de la monogamie s’élève à 27%. Ce qui reste malgré tout assez faible. Dans les sociétés humaines, même si la plupart des pays (notamment occidentaux) ont adopté des lois en faveur de la monogamie, il n’en demeure pas moins qu’historiquement, plus de 85% des anciennes civilisations avaient permis à leurs sociétés le mariage polygame. Le constat est assez édifiant et parlant : les sociétés humaines semblent a priori ne pas avoir eu de prédispositions à la monogamie mais y ont été poussées par la force des choses, autrement dit par le biais de vecteurs culturels, juridiques et sociaux. Si l’on revient au cas des animaux en effet, il apparaît par exemple que même chez les oiseaux, chez lesquels on recense plus de 90% de cas de monogamie, la situation est plus complexe et nuancée qu’il n’y paraît. En effet, selon plusieurs études comportementales effectuées auprès de populations d’oiseaux tels que les albatros ou les passereaux, leur monogamie tant vantée connaîtrait en réalité des nuances : ainsi, selon ces chercheurs en écologie comportementale, la monogamie chez les oiseaux connaît deux variantes, dont l’une est la monogamie sociale et l’autre, la monogamie sexuelle. La plupart des cas de monogamie ainsi rencontrés chez les oiseaux sont en fait des cas de monogamie sociale, plus que d’une monogamie sexuelle. La monogamie sociale traduit l’idée selon laquelle un mâle et une femelle s’accouplent en vue de la reproduction et maintiennent leur relation conjugale de façon stable, continue, durable voire permanente, en vue notamment d’assumer la parentalité. Cette monogamie sociale chez les oiseaux n’implique cependant pas nécessairement une monogamie sexuelle, puisque les scientifiques ont découvert par exemple chez les albatros que la couvée élevée par un couple d’albatros n’est bien souvent pas engendrée par le mâle au sein de ce couple. L’infidélité sexuelle est donc particulièrement de mise auprès des oiseaux socialement monogames. Chez les mammifères chez qui le taux de monogamie est faible, le résultat des études est intéressant : la principale motivation des mâles à la monogamie est de pouvoir s’assurer l’exclusivité de la domination sur une femelle ainsi que sur sa lignée. Les grands mammifères nous révèlent ainsi qu’il y a dans leur tendance (mineure certes) à la monogamie une volonté de protéger la lignée et la descendance, et donc des préoccupations en termes de reproduction.
Chez l’être humain, de nombreux psychologues ont estimé que la monogamie serait contre-nature et a priori non compatible avec le couple. Ainsi par exemple selon le psychologue et psychothérapeute français Gérard Vignaux, la monogamie serait contraire à la nature humaine. Cette analyse psychologique ressort en réalité de conclusions liées à des raisons biologiques. Ainsi, en tant que mammifère, l’être humain, notamment de sexe masculin, entend s’assurer d’une descendance fertile en multipliant le nombre de partenaires sexuels, suivant le célèbre commandement biblique « multipliez-vous et remplissez la terre ». Bien que l’infidélité ou la pratique de partenaires sexuels multiples ne visent plus dans nos sociétés modernes, l’objectif de procréation, selon la psychologie comportementale cette cause biologique guiderait toujours inconsciemment l’action des hommes, vers toujours plus de partenaires. Cependant, il y a lieu de constater qu’au-delà des explications psychologiques voire biologiques, la monogamie est avant tout un construit social. L’avènement du plaisir, sexuel en l’occurrence, comme fondement de la sexualité individuelle a fait de nos sociétés modernes un environnement propice à la pratique d’une sexualité multi-partenaires, pratique qui est parfois appelée le « polyamour ».
Infidélité, sexualité et morale
Le polyamour est dans un sens mélioratif, le fait de partager un amour à plus de deux personnes. L’amour consiste en ce sens aussi bien en un amour affectif qu’en un amour physique. Dans un sens péjoratif, le polyamour est vu comme une forme de polygamie non institutionnalisée, c’est-à-dire une union à plusieurs, sans légitimité et surtout en dehors du cadre légal. Phénomène de plus en plus présent constaté par les psychothérapeutes, le polyamour traduit la complexité des relations entre hommes et femmes et témoigne surtout de ce qu’il existe d’autres schémas possibles en dehors de la monogamie, de la polygamie, et de la morale. Le fait qu’une relation puisse exister entre plus de deux personnes traduit en effet une véritable confiance, une affection réelle, voire un désir sexuel partagé entre elles, sans qu’il y ait là de l’infidélité ou encore moins de la polygamie au sens juridique du terme. Dans ce contexte, l’infidélité lorsqu’elle existe entre deux personnes, traduit plus un sentiment d’insatisfaction, une volonté d’évasion et une volonté de retrouver le goût du désir et de l’envie, plus qu’une volonté de violer la morale et encore moins de blesser l’autre.
La monogamie humaine : entre fantasme, réalité et idéal
Chez l’être humain, la monogamie est ainsi la révélation d’une volonté de partage entre deux êtres, autant que la volonté de trouver une sécurité économique. La stabilité associée au couple monogame est en effet dans l’inconscient de la femme notamment, un gage de sécurité économique pour le foyer et pour les enfants. Néanmoins, l’émancipation des femmes et leur présence de plus en plus accrue sur le marché du travail tendent à décrédibiliser cet argument. Si bien que la monogamie est aujourd’hui bien plus un idéal qu’une réalité vécue au quotidien. Les femmes réclament par exemple de plus en plus leur droit au plaisir, ce qui semble témoigner d’un individualisme accru dans les sociétés occidentales. Pour preuve, la pornographie et l’érotisme ne sont plus aujourd’hui l’apanage des hommes. Cette inversion, voire ce renversement des mœurs occidentales, ont engendré un rapport à la sexualité nouveau, qui fait que la monogamie sans être incompatible avec l’idéal du couple, tend aujourd’hui à être surclassé par divers modes de sexualité et de conjugalité tels que l’infidélité, le polyamour voire la polygamie.
Monogamie et couples de même sexe
Dans les couples homosexuels, la question de la monogamie se pose autant que dans les couples hétérosexuels. Chez les premiers, l’adultère existe en effet. Ceci témoigne de ce que l’infidélité existe indépendamment de l’orientation sexuelle du couple. Les études statistiques sont cependant pour l’heure insuffisantes pour savoir si l’adultère est plus fréquent chez les couples hétérosexuels ou chez les couples de même sexe. Toutefois, une chose est certaine : les cas d’adultère résultent souvent de difficultés qui s’instaurent progressivement au sein du couple monogame.
Les difficultés de couple et les raisons menant à l’infidélité
Qu’il s’agisse d’un couple hétérosexuel ou de même sexe, l’infidélité résulte de certaines dérives et d’une certaine routine qui s’installe dans le couple. Ne serait-ce que biologiquement, l’homme ou la femme peut être attiré par un autre partenaire potentiel. C’est ce que l’on appelle l’alchimie sexuelle. Mais au-delà de ces prédispositions chimiques, la monogamie peut installer une routine qui peut être fatale au couple. Voilà pourquoi les psychologues ont démontré qu’un couple monogame peut durer à condition qu’il y ait un investissement personnel de chacun des deux conjoints, dans le sens d’un effort permanent pour créer une tension sexuelle favorable ainsi qu’une séduction mutuelle. Les autres raisons qui peuvent mener à l’adultère peuvent être plus pernicieuses qu’il n’y paraît : cela peut être des problèmes financiers dans le couple ; cela peut également être une attente et des exigences trop élevées au fil des années, vis-à-vis de son conjoint ; mais il y a également et surtout le fait qu’une certaine routine sexuelle s’installe progressivement et inévitablement. Les psychothérapeutes suggèrent pour y pallier, de renouer physiquement avec son conjoint d’une autre manière, par exemple en prenant le temps de raviver la flamme grâce à des douceurs (caresses, massages, baisers plus doux et tendres plutôt que passionnés…). Face à tous ces problèmes de couple, l’infidélité se positionne-t-elle finalement comme un travers ou comme une solution ?
L’infidélité comme nouveau fondement du couple : l’avis des psychologues
Les psychologues et psychothérapeutes ont récemment mis en avant le fait que l’infidélité puisse être en fin de compte salvateur pour les couples monogames en perte de vitesse. Ceci tiendrait en ce que le conjoint adultérin s’en trouverait ressourcé aussi bien physiquement que psychologiquement. L’argument s’appuie sur le fait que l’adultère dénote une insatisfaction et constituerait de ce fait un exutoire. En libérant ses pulsions de vie, le conjoint commettant l’adultère éviterait de la sorte les pulsions de mort, qui risquent fort bien de détruire le couple. Ce serait donc dans un instinct de survie du couple que le conjoint insatisfait se libérerait ailleurs de ses pulsions affectives et sexuelles. Une fois l’infidélité passée, le couple aurait ainsi la possibilité de se reconstruire, notamment du côté du conjoint adultérin insatisfait. Cette reconstruction impliquerait selon les psychothérapeutes la mise en branle de nouveaux fantasmes, mais cette fois avec le conjoint « victime » et en l’incluant dans cette dynamique positive grâce à un dialogue.
En définitive, l’infidélité pourrait finalement ne pas être une atrocité ni un péché, dans l’optique où elle pourrait être intrinsèque à l’espèce humaine et surtout dans la mesure où elle témoigne de problèmes plus profonds dans le couple. Mais de toute évidence, elle n’est pas non plus encouragée par les thérapeutes de couple dans la mesure où l’homme et la femme sont des êtres sociaux doués d’intelligence, or la vie en société semble exiger certains impératifs tels que les bonnes mœurs, le modèle familial. En somme, l’infidélité sexuelle est l’affaire de chacun et de chacune et n’exclut pas systématiquement la monogamie sociale ; la monogamie qu’elle soit sexuelle ou sociale pouvant d’ailleurs parfaitement être compatible avec la vision du couple.