Le regard des philosophes sur l’adultère / l’infidélité
Certains philosophes estiment que l’infidélité est un comportement immoral / condamnable
Les arguments invoqués par les défenseurs de cette approche sont souvent assez convaincants.
Et de fait, il suffit de se poser quelques questions simples pour tout de suite être (sembler être) confronté à des problématiques souvent plus complexes que ce que l’on imagine …
Pourquoi décider de tromper son mari ou sa femme ?
Pourquoi ne pas quitter (avoir quitté) son partenaire avant d’aller voir ailleurs ?
Pourquoi trahir / manquer de respect à son partenaire ?
D’autres philosophes ont une vision plus pragmatique
Pour ces derniers :
- Il n’existe pas de loi naturelle déterministe sur les relations de couple.
- Il n’y a pas forcément de règles : certains couples se disloquent, d’autres perdurent, d’autres se séparent et décident de refaire leur vie avec quelqu’un d’autre …
- Le désir n’obéit pas forcément à la raison ou aux règles morales.
- L’idée de rester fidèle à une seule personne n’est pas nécessairement naturelle.
- Seule la liberté individuelle compte. L’être humain est libre :
– De ses choix et de ses actes.
– De disposer de son corps à sa guise. - Nous avons tous / toutes envie de vivre de nouveaux plaisirs, or il se trouve que le sexe constitue de facto l’une des premières sources de plaisir chez l’homme.
- Certaines circonstances particulières permettent d’excuser l’envie de tromper son partenaire. Exemples : insatisfactions conjugales (affectives ou sexuelles), envie de vivre de nouvelles aventures, de nouveaux fantasmes …
- L’image du couple – basée sur une conception judéo-chrétienne – est fortement remise ne cause depuis plusieurs années (perte de repères, augmentation du nombre de divorces, augmentation de l’infidélité masculine mais aussi féminine etc).
Dans ces conditions, le couple est-il plus probablement :
- Susceptible de relever les défis de la vie à deux ?
- Ou alors condamné / voué à l’échec ?
La réponse dépend de chacun et de différentes situations. Et au final, la seule vraie boussole à suivre est celle de votre instinct !