La définition de la fidélité conjugale est longtemps restée limitée à des aspects sentimentaux et sexuels.

Bien qu’encore d’actualité, cette définition semble aujourd’hui s’élargir.

Sur le plan pratique

Les nouvelles formes d’infidélité ne sont plus seulement limitées à la sphère géographique.

Les contacts potentiels sont bien plus nombreux avec le web.

Il est possible de consulter des milliers d’annonces, de dialoguer par webcam avec d’autres personnes, 24h/24 …

Les amants contemporains bénéficient de nombreux vecteurs pour explorer d’autres formes de relations.

Sur le plan social

Les premières recherches sociologiques sur l’infidélité insistaient sur l’idée selon laquelle l’infidélité était avant tout le reflet des maux de la vie personnelle ou de la vie conjugale.

Mais cette approche évolue.

L’infidélité ne se manifeste pas uniquement par une trahison d’ordre sexuel ou sentimental.

Elle s’affirme aussi à travers une conception plus libérée du couple.

Cette conception :

• Se fonde notamment sur l’hypothèse suivante : il est possible d’être fidèle en amour tout en ayant le droit de vivre de nouvelles expériences sexuelles.
• Met en avant des aspects à priori séduisants : envie de vivre une sexualité libérée, basée sur le plaisir, le besoin de vivre de nouveaux fantasmes, de satisfaire des envies qu’il n’est pas possible de partager avec son conjoint …

Autre élément que l’on peut souligner : les rencontres extra-conjugales se forment de plus en plus par rapport à des affinités fortes / des passions particulières / des histoires partagées.

Ainsi certain(e)s se lieront d’une amitié profonde avec une personne exerçant un métier proche ou avec une personne qui partage la même activité que la leur : sport, loisir créatif, musique etc …

De la même manière, d’autres choisiront une méthode palliative moins directe, voire totalement virtuelle.

Quo vadis ?

Les nouvelles formes de rencontres extra-conjugales sont assez révolutionnaires. Elles s’éloignent de l’idée que notre société avait de l’infidélité.