Certains clichés sur l’infidélité / l’adultère ont la vie dure …
Certaines personnes pensent que cela n’arrive qu’aux autres …
Et pourtant, près d’une personne sur 3 serait un jour confrontée à l’infidélité (le site wikipédia cite un sondage réalisé en 2005 et selon lequel 39 % des hommes et 25 % des femmes auraient un jour trompé leur partenaire).
L’infidélité est donc un phénomène qui n’a rien de marginal.
Vous avez d’ailleurs peut-être déjà été confronté à l’infidélité, de manière personnelle ou à travers l’histoire de personnes de votre entourage …
Les personnes infidèles seraient forcément toutes malheureuses en couple …
De nombreuses personnes décident effectivement de vivre une aventure extraconjugale lorsqu’elles rencontrer des contrariétés / insatisfactions au sein de leur couple.
Mais cela n’est pas toujours le cas.
Exemples :
- Les personnes qui tombent amoureuses de quelqu’un d’autre.
- Les personnes mariées jeunes et qui ont envie de vivre de nouvelles expériences physiques.
- Les personnes qui ne peuvent vivre certains fantasmes en couple.
L’infidélité serait en hausse …
Cette question fait débat.
Certaines études laissent à penser que ce phénomène s’est accentué au cours des dernières années.
Exemples :
- Le site Mamanpourlavie.com souligne que « la probabilité qu’une personne soit infidèle au moins une fois varie de 40 à 76 %« .
- Un sondage de l’institut Tns-Sofres spécialement dédié à l’infidélité (archive PDF) indique que 64% des personnes interrogées (sur un échantillon de 1000 personnes) connaissent dans leur entourage des personnes infidèles.
Ajoutons également une remarque complémentaire :
Les rencontres extraconjugales virtuelles sont, selon nos propres observations, en hausse. Nous avons constaté une augmentation considérable du nombre de personnes inscrites au cours de l’année passée. D’autres sites spécialisés dans le domaine des rencontres extraconjugales (rencontre-infidele.com, extraconjugales.fr, adulteres.ch) observent également les mêmes tendances.
Mais d’autres études arrivent à des conclusions différentes.
Exemples : le rapport Analyse des comportements sexuels en France (1992), le dossier Contexte de la sexualité en France (2006) ou encore certains travaux de Charlotte Le Van (docteur en sociologie et notamment auteur du livre « Les quatre visages de l’infidélité en France, une enquête sociologique »). Charlotte Le Van remarque en particulier l’idée selon laquelle la baisse de l’infidélité est en partie liée au fait que l’on divorce aujourd’hui plus facilement que par le passé. Ainsi, de nombreux couples décident de se séparer et d’aller vivre de nouvelles aventures plutôt que de rester en couple à tout prix …
Les hommes plus infidèles que les femmes ?
Ici encore, il convient de rester prudent.
Une autre enquête Tns-Sofres indique clairement un rapprochement des comportements masculins et féminins.
« L’égalité des sexes semble avoir fait ses preuves, même face à l’infidélité, puisque hommes et femmes avouent leur infidélité dans les mêmes proportions. Ils sont ainsi 30% des hommes et 27% des femmes à reconnaître avoir déjà trompé. De même, cette infidélité est autant assumée par un sexe que par l’autre, et tous deux disent ne pas avoir de regrets ».
Homme ou femme, tout le monde apprécie le fait d’être désiré. Les rencontres extraconjugales offrent une fenêtre possible vers d’autres horizons. Mais les personnes infidèles craignent également de se faire démasquer. C’est pour cette raison qu’ils / qu’elles cherchent des services discrets pour vivre leurs écarts en limitant les risques au maximum.
Infidélité découverte = rupture / séparation / divorce …
Certaines adoptent une vision partiale des choses : si tu me trompe, je te quitte …
Or dans la pratique, de nombreux couples décident au final de se laisser une seconde chance.
Exemples :
Le site L’internaute a justement posé la question à ses visiteurs. Selon ce sondage :
- 30% des personnes interrogées considèrent que la découverte d’une infidélité représente une réelle cause de rupture.
- 32 % répondent que non.
- Et 38 % considèrent que cela dépend des circonstances.
Marie-Hélène Simard – psychologue, clinicienne de l’université Laval à Québec et auteur de La Rupture amoureuse – n’est pas tendre lorsqu’elle évoque l’irresponsabilité de certains couples infidèles. Cette spécialiste des questions de couples avoue toutefois son étonnement lorsqu’elle analyse certaines statistiques selon lesquelles l’infidélité est loin d’être le premier motif de séparation dans son pays ou même dans la plupart des pays occidentalisés (cf : article publié dans le magazine du Figaro : « Le couple à l’épreuve de l’infidélité » – capture d’écran).