L’infidélité : hasard, chance, malchance ?
En Italien, le mot ‘hasard’ se traduit par le mot ‘fortuna’.
Mais quels sens (id est : sur le plan étymologique – au singulier ou au pluriel) recouvrent réellement ce terme ?
Il convient de rappeler ici que dans la culture italienne (romaine / latine), le terme ‘fortuna’ renvoie à la figure de la déesse du hasard.
Cette déesse se caractérisait par ‘ses changements de directions intempestifs [qui] rappelaient aux navigateurs l’imprévisibilité du destin’ (citation extraite du roman ‘Inferno’ de Dan Brown, page 378).
- N’en va t-il pas de la même manière pour le couple / l’amour ?
- Une pseudo malchance ne peut-elle pas résoudre une situation compliquée et déboucher sur une situation au final plus claire (voir positive / épanouissante / stimulante sur le plan affectif ou sur le plan physique) ?
Il faut bien le reconnaître …
- Le fait de s’en remettre aux hasard (au destin) peut parfois provoquer des effets inattendus (insoupçonnés) et pourquoi pas positifs …
Il convient de rappeler ici un détail important (et visiblement oublié par Dan Brown dans son ouvrage).
De fait, la déesse dont il parle (cf : ‘la fortuna’) représente plus :
- La chance – ‘la fortuna’ signifie littéralement la chance en italien ;
- Que la malchance – la langue latine dispose en effet d’une expression spécifique (qui lui est propre) pour désigner la malchance, à savoir l’expression ‘di sfortuna’.
En d’autres terme, ‘la fortuna’ (déesse de l’imprévisibilité) serait à priori plutôt favorable aux comportements qui laissent la place au hasard – et donc, d’une certaine manière :
- A l’instinct (et ce malgré tous les risques afférents à ce genre de situation).
- Plutôt qu’à l’inaction (cf : à une certaine passivité / à un rôle uniquement limité à un rôle de spectateur).
Etre maître de son destin, de sa vie, de ses émotions … Rester libre, fidèle à ses sentiments les plus intimes … Quitte à ne pas se conformer aux impératifs sociaux / culturels / religieux … Parce que la vie vaut la peine d’être vécue … Parce que l’on a qu’une seule vie …
Carpediem ! (terme latin inspiré de cette phrase du poète Horace : ‘Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain’).
Cette dernière locution n’est sans rappeler un poème de Pierre de Ronsard intitulé ‘Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie’.
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