Le statut et l’image de la femme adultère a considérablement évolué au cours du temps.

Longtemps considérée comme une faute, l’infidélité féminine est aujourd’hui mieux acceptée.

Hier

L’histoire nous apprend que les écarts extraconjugaux des femmes furent longtemps considérés comme une faute / un péché. Ces écarts faisaient même l’objet de sanctions juridiques fortes à l’encontre des femmes concernées …

La liberté des comportements individuels restait l’apanage d’un nombre restreint de personne. Cela fut par exemple le cas en France sous le règne de Louis XIV. Le Roi soleil avait l’habitude d’entretenir une cours proches et répondant à ses faveurs.

Aujourd’hui

Les choses sont différentes aujourd’hui. Les femmes sont incontestablement plus indépendantes. Leurs choix sont de plus en plus jugés à l’aune des mêmes critiques que celles qui peuvent être faîtes aux hommes. Elles assument de plus en plus leurs désirs, et nombre d’entre elles abordent les relations sexuelles de manière décomplexée : faire l’amour, c’est bon pour la ligne et le moral !

Il faut dire que la société a beaucoup évolué depuis le milieu du XXeme siècle : recul de la morale religieuse, démocratisation des moyens de contraception, montée de l’individualisme, libération sexuelle …

Au niveau du couple, la remise en cause du tabou autour de l’adultère / l’infidélité représente une nouvelle étape.

Qui n’a jamais été attiré par d’autres personnes que son partenaire ?

Comment réagir si l’activité sexuelle de son couple ne nous satisfait pas entièrement ?

Pourquoi aller contre ses envies – naturelles / biologiques – de séduire d’autres personnes ?

Pourquoi s’interdire de vivre des relations extraconjugales ponctuelles tout en étant amoureux d’une seule personne ?

Toutes ces questions bousculent les approches traditionnelles du couple et de la sexualité.

Demain ?

Comment évoluera l’image de la femme infidèle ? Et celle du couple ?

Difficile de répondre à cette question.

Mais gageons que l’infidélité féminine sera encore mieux acceptée / comprise dans un avenir proche.

Rester avec la même personne pendant des 30 / 40 / 50, résister aux tentations du corps, regretter de ne pas avoir eu plus d’expériences …

Hommes ou femmes, il semble que nous comprenons tous qu’il n’est pas toujours facile de rester fidèle. Et tant pis si le plaisir passe par quelques rencontres discrètes avec une maîtresse ou un amant ! Nous assumons l’idée d’une sexualité plus tolérante, avec un mot d’ordre simple : le plaisir avant tout !